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Retour sur l’afterwork de décembre 2020

event burkinaction 2020
Plus de 100 personnes avaient fait le déplacement le 22 décembre au roof top du Sonia Hôtel à Ouagadougou pour la dernière soirée networking 2020 de BurkinAction. L’occasion pour chacun de découvrir ou redécouvrir l’organisation, et le bilan d’une année riche marquée par le succès de l’initiative Ouaga Job Challenge. L’occasion également, et c’était bien là l’objectif principal, de faire des rencontres professionnelles et de développer son réseau. Attention breaking news en fin d’article !


Cadres d’entreprises, DG de PME ou de grandes entreprises, responsables RH, entrepreneurs, représentants d’institutions nationales et internationales, bailleurs de fonds, chancelleries, média et jeunes actifs burkinabé. Plus de 100 personnes incarnant l’ensemble, ou presque, de l’écosystème de l’employabilité dans le pays, ont répondu présents au dernier événement networking de BurkinAction.

Au programme de la soirée : une rapide présentation de la structure et de son événement phare 2020, le Ouaga Job Challenge qui a fait du Burkina Faso un pôle d’attractivité professionnelle. Et surtout une soirée d’échanges et de rencontres lancée par un petit jeu pour briser la glace et favoriser les brassages.

Deux heures trente de convivialité et de partage autour de discussion et d’un cocktail dont beaucoup sont visiblement sortis ravis d’avoir pu participer. Nous sommes allés à la rencontre de certains pour recueillir quelques impressions de voyage.


« J’ai énormément apprécié », confie Anne-Marie Sawadogo, chargée de mission régionale à l’ AFD. « J’ai été impressionnée par BurkinAction et leur manière de faciliter autant que possible la rencontre. En quelques minutes j’ai déjà rencontré des partenaires inhabituels que je n’aurai pas rencontré autrement. J’ai rencontré une consultante informatique, un technicien biomédical, une personne du marketing digital, un partenaire financier de l’ambassade du Danemark, une personne du ministère de l’emploi, une personne de CGE Immobilier ; c’est vous dire ! »

Ramany Siguenam, Directeur Général de l’Observatoire nationale de l’emploi et de la formation, dont c’était la première participation, a pour sa part rapidement saisi les complémentarités. « On va faire de notre mieux pour les accompagner », confiera-t-il à notre caméra.

Pour sa part, Salimata Sie, Secrétaire Générale de l’Agence Nationale pour l’Emploi estime que l’événement est « l’occasion de rencontres de partenaires qui sont dans la promotion de l’emploi ». Une soirée « à multiplier », et qui va « vraiment favoriser le développement d’autres idées ».

Fadima Kambou, consultante RH pour BurkinAction replace l’afterwork dans toute sa dimension et affiche une partie des aspirations des nouvelles générations. « Le bien-fondé de ce type d’événement est de faire des rencontres qui permettent à chacun de se faire un réseau. Car le réseau est important quand on a envie de rester actif sur le marché du travail, ou de partager ses expériences et ses connaissances.

Au Burkina, on entend souvent dire que le marché du travail est fermé, qu’il faut rester à son poste parce qu’on n’est pas sûr de pouvoir trouver une nouvelle opportunité professionnelle. Je pense que la nouvelle génération, que l’on soit au Burkina, partie ou de retour, a envie d’autre chose. On a envie de donner une nouvelle dimension à nos carrières professionnelles. On a envie de faire autrement en étant compétetnt dans ce qu’on fait ».

Humanitaire, co-fondateur de Djellibah.com, Gilles Amadou Ouedraogo témoigne quant à lui de l’efficacité du concept : « j’ai trouvé ça très inspirant. Ce soir j’ai rencontré tous types de profils, financiers, informatiques, les médias, une sociologue. On arrive et on ne sait pas à quoi s’attendre. Après on voit des synergies qui peuvent se créer entre les différents profils ».

Des profils, Joël Bamogo, directeur général de Yelen Assurance, il en a déjà recrutés beaucoup grâce à BurkinAction. « L’intérêt pour nous de travailler avec BurkinAction se trouve vraiment dans le développement du capital humain et de nos réseaux professionnels. On fait beaucoup de recrutement à travers BurkinAction. [Ce soir], à travers ce type d’événement de networking nous faisons à des rencontres B to B (…) Les organisateurs sont vraiment à féliciter, parce qu’au-delà de l’aspect ludique il y a le fait de mettre les gens ensemble dans une bonne ambiance. Ça crée des connections et la valeur que nous avons aujourd’hui c’est la valeur de nos réseaux ».

Et de rajouter quant aux questions d’employabilité : « que le Burkina soit un ‘pays pauvre’ n’empêche pas qu’il y ait des opportunités d’emploi magnifiques au Burkina. C’est parce qu’il y a beaucoup à faire qu’on a les meilleures opportunités de carrière, de développement ou d’entrepreneuriat ».

Il estime enfin qu’à travers le Ouaga Job Challenge, « on a pu repositionner les entreprises locales comme des pool attracteurs de talents, notamment auprès de la diaspora. Il y a beaucoup de personnes de la diaspora qui aimeraient revenir apporter une pierre contributive au développement du pays et qui peuvent le faire à travers de tels programmes ».

Charles Kini, Directeur commercial, marketing et communication de CGE Immobilier se déclare volontiers ambassadeur de BurkinAction. « C’est la seconde fois que je viens, j’apprécie énormément ce qu’ils sont en train de faire et je vois que c’est en train de grandir de plus en plus. J’en ai parlé à des amis qui sont aussi des cadres d’entreprise, parce que je trouve génial ce genre de rencontres qui permet de montrer qu’il y a au Burkina tout un tas de compétences qui existent ».

issoufou sare bf1


Issoufou Sare, Directeur Général de BF1 TV ne tarie pas d’éloge sur BurkinAction, notamment sur le fait qu’elle s’adresse aussi à la diaspora. « La préoccupation de cette association pour fédérer un certain nombre d'énergies autour de l'employabilité des jeunes, autour également du projet de retour de la diaspora burkinabè en terre burkinabè est une très belle initiative. Quand on sait ce qu'on peut avoir comme compétences au sein de la diaspora ».

Et si un projet de retour soulève beaucoup de questions « quand on a un cadre comme BurkinAction, on a beaucoup plus de réponses aux questions qu'on se pose ».

Issoufou Sare conclue avec la breaking news de la soirée et de ce début d’année. « En terme de perspective avec BurkinAction, nous envisageons de voir comment on peut monter une émission régulière pour les téléspectateurs burkinabè et au-delà d'ailleurs sur les questions d'employabilité, sur le recrutement d'un certain nombre de talents ».

Une émission télé dédiée à l’employabilité : la nouvelle année ne pouvait mieux commencer. "Nous tiendrons bien évidemment tout le monde informé des avancés de cette nouvelle aventure médiatique d’utilité publique", explique Djoari Olivier Ouoba, président de BurkinAction.



Il se dit "ravi et satisfait d'avoir pu clore 2020 en beauté et tient à saluer le travail de toutes les équipes ainsi que tous les partenaires qui ont su leur faire confiance". Et d'annoncer pour 2021, même s'il est "encore un peu tôt pour en parler", le développement d'un important projet, "Jeunesse Sahel", en partenariat avec La Coalition Nationale Pour l'Éducation Pour Tous du Burkina Faso, l'agence de communication Akoma Group et le soutien de l'AFD. Un projet d'envergure lié à la formation et à l'employabilité des jeunes et des femmes, sur lequel nous sommes déjà à pied d'oeuvre.

En attendant, BurkinAction vous souhaite à toutes et à tous une belle, saine et heureuse année 2021", conclut-il.